A) LES FIANÇAILLES
Introduction
Texte : cantiques des cantiques 2 et 3
« Une Eglise, une Assemblée Chrétienne, où il n’y a pas de fiançailles ni de mariage est souvent une communauté où règne le péché d’impudicité voire du désordre sexuel»,
prononçait un éminent Serviteur de Dieu.
La notion de fiançailles est donc très importante en milieu Chrétien. Cependant, de nos jours, elle est pervertie par les habitudes du siècle présent.
La perception des fiançailles authentiques devient donc très controversée.
Il nous reviendra donc durant cet enseignement de faire la lumière sur ce que sont les fiançailles.
Autrement dit, il nous reviendra d’apporter réponses aux questions ci-après :
Qu’est ce que les fiançailles ? Quels sont les buts et objectifs des fiançailles ? Qui peut se fiancer ? Avec qui se fiancer ? Où et quand se fiancer ? Comment se fiancer ? Et comment connaître la volonté de Dieu pour ses fiançailles ? Et enfin, comment vivre ses fiançailles ?
1) Définition
Communément appelé « le trou sans fond », les fiançailles se définissent comme étant la période qui s’écoule entre le jour où deux (2) personnes de sexe opposé se font la promesse de se marier plus tard et le jour du mariage.
C’est donc le temps s’écoulant entre la promesse de mariage et le mariage proprement dit.
Les fiançailles commencent donc le jour de l’engagement ferme et responsable de deux (2) personnes de sexe opposé de « marcher, cheminer ensemble » pour se marier plus tard et s’arrêtent le jour du mariage Réf : Matt 1 : 18
2) But, objectifs et « statut » des fiançailles
a) But
Comme l’indique la définition, les fiançailles ont pour but premier « le Mariage ». On se fiance donc pour se marier plus tard. On se fiance donc quand on veut se marier.
Les fiançailles sont par conséquent un « mariage potentiel » mais ne sont pas un mariage au sens de « sa consommation »
Réf : Matthieu 1 :19 ; 24
Ainsi, les fiançailles ne sont pas un temps d’amusement avec une fille ou un garçon ; ils ne sont pas un passe temps ou un comble de solitude temporaire uniquement.
De ce point de vue, les fiançailles ne sont pas :
Le copinage : dérive du mot copain : celui avec qui on mange le pain (voir l’histoire de Sichem et Dina : Gén 34)
Le phénomène « essayer pour voir »
Le concubinage : union libre, sans gage aucun I cor 7 : 12
Une relation juste pour « s’emmouracher » et « flirter » 2 Sam 13 : 1-15
Les fiançailles sont donc une période d’étude et d’observation réciproque en vue du mariage. (Tirer leçon de l’histoire de Ruth et Boaz : Ruth 3 et 4, voire 3 : 8-11) .
C’est donc une période « sans flirt, ni attouchement indécent, ni rapport sexuel »
b) Objectifs
Les objectifs suivants la guident :
Harmoniser deux éducations pour en faire « une « ; deux perceptions d’horizons différentes en « une ». Amos 3 :3
Apprendre à s’apprécier, s’estimer et se pardonner mutuellement 1 cor 13 :7
Corriger les attitudes déplaisantes et apprendre à devenir et former « un » 2 Tim 3 : 16
S’impacter réciproquement pour avoir une vision commune
Arrêter et définir « un canevas » de vie commune.
C’est donc la période idéale de changement des caractères, de correction des attitudes et d’apprentissage de la vraie communication, pleinement nécessaires pour un mariage heureux.
Exemples :
* changer un partenaire timide et renfermé en Homme ouvert
* Impacter son partenaire des ses habitudes (amour pour le jeune et prière ; amour pour concerts chrétiens…)
* Imprégner son partenaire de ses relations et de son milieu (homme d’affaires, homme politique, homme de « grands milieux »…)
c) « Statut »
Comme vu plus haut, les fiançailles ; c’est un mariage potentiel mais ce n’est pas le mariage.
En effet, le mariage est un lien, une alliance indissoluble (pour le meilleur et pour le pire : I cor 7 : 10) tandis que les fiançailles peuvent se rompre.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle dans cette période, les rapports sexuels ne sont pas autorisés, autrement cela fera de nous des adultères ambulants.
Exemple : Marie et Joseph : Matt 1 : 25
NB : Même si dans le principe, les fiançailles ne sont « contraignants » ils peuvent se rompre, il n’en demeure pas moins que le désir de Dieu est qu’ils aboutissement toujours au mariage.
Les raisons de rupture des fiançailles doivent donc être nobles et peuvent être des ordres suivants :
* Alliance bâtie sur du faux à la base
* Infidélité
* Fornication au cours des fiançailles
* Erreur de conviction initiale avérée
Cependant, elles doivent toujours être fondées sur les écritures.
3) Importance et durée des fiançailles
« Un foyer heureux, ce sont des fiançailles réussis » Louis Palau
Les fiançailles sont la période de préparation pour le mariage. Ses objectifs justifient son importance.
Vos fiançailles déterminent ce que sera votre foyer. Les fiançailles permettent d’aplanir toutes les divergences pour créer l’esprit d’unité dans vos perceptions et vos goûts.
Sa durée est donc essentielle. Moins elle (période) dure, moins elle révèle le partenaire. Les Experts Matrimoniaux indiquent que le bon intervalle des fiançailles est entre : 2 et 5 ans. On a donc : 2 ans < fiançailles < 5ans. Cependant, la durée idéale est 3 à 4 ans.
NB : les fiançailles précipitées (moins d’1 an) ne sont pas conseillés. En effet, beaucoup de vices demeurent cachés dans ce cas et se révèlent seulement au mariage et dans le foyer.
Les fiançailles trop longs (‘> 10 ans) ne sont pas aussi recommandés, car pouvant conduire à des chutes et sont exposés à la rupture.
4) Qui peut se fiancer ?
Les fiançailles n’étant pas une période d’activités sexuelles autorisées, mais se présentant en même temps comme une période de rapprochement de sexes opposés, donc d’attraction voire de tentation ; pour y prétendre, il faut être sûr d’être totalement et entièrement libéré et délivré du péché de la sexualité désordonnée.
Tout jeune homme ou jeune fille responsable de ses sentiments et de ses engagements.
16 ans < Jeunes < 25 ans < jeunes adultes < 35 ans < adultes
NB : Les fiançailles, c’est donc pour les jeunes ; ce n’est pas pour les vieux (I Tim 5 : 14)
Tout frère ou soeur qui a pleinement conscience des charges qu’impose une relation matrimoniale
NB : ceci impose la vision du travail car « on ne vit pas d’amour et d’eau fraiche » disent les uns, « on va manger caillou » disent les autres. Prov 24 : 30-34
5) Avec qui et où se fiancer ?
NB : on ne se fiance pas à « la rue princesse » ; on ne se fiance pas dans les maquis ou dans les boites de nuit, encore moins sur internet.
On se fiance dans la maison de Dieu, dans la présence de Dieu avec un frère ou une soeur dans le Seigneur. Gén 24 : 2-4
On se fiance avec quelqu’un qui partage la même vison que vous, la même conception chrétienne et doctrinale que vous, car vous devez former plus tard « UN » par le mariage. AMOS 3 : 3 ; 2Cor 6 : 14-17
NB : Attention donc aux alliances avec les païens et les incirconcis spirituels.
6) Quand se fiancer ?
On ne se fiance pas par mode ou par suivisme ou par simple envie d’avoir une compagne, mais quand on sent le besoin.
* Quelques signes révélateurs du besoin :
Le jeune n’a plus du tout envie de laver ses habits, il sent que cela lui échappe maintenant
La jeune fille sent le besoin de partager avec un plus proche.
Pour réussir ses fiançailles, il faut éviter deux choses :
a) Se fiancer quand on a déjà totalement réussi
Cela crée souvent des difficultés à cerner convenablement la volonté de Dieu, car l’amour « philéo » (amour par intérêt) pousse tout le monde vers vous.
NB : se souvenir de l’histoire de l’Ingénieur Electromécanique à OUAGA
b) Se fiancer quand on a atteint le « stade du besoin imminent »
« Je ne veux rien d’autre, je veux me marier, je veux me fiancer » ; « c’est pas grave, je vais le prendre comme ça, je veux me fiancer »…sont les propos que l’on tient lorsqu’on a atteint ce stade.
C’est le stade où on ferme les yeux sur des critères importants dû au fait qu’il nous faut impérativement nous marier soit parce que l’âge est très avancé, soit parce qu’on « brûle excessivement », soit parce que notre célibat prolongé devient source de raillerie.
7) Comment se fiancer ?
a) Les méthodes de fiançailles
On distingue deux (2) méthodes
1. LA METHODE CONVICTIONNELLE
C’est la méthode qui consiste à recevoir par conviction divine la révélation sur ses fiançailles. Dans cette méthode, l’on peut recevoir pendant que l’on prie pour ses fiançailles et son mariage des révélations sur son partenaire. Cela peut être à travers des songes, des visions, des paroles prophétiques ou des paroles de connaissance.
NB : Point essentiel : s’assurer de l’authenticité des révélations et refuser de bâtir sa conviction uniquement sur la révélation d’autrui.
2. LA METHODE SENTIMENTALE
Les sentiments naissent par côtoiement et rapprochement de façon soudaine ; alors on va s’approcher de Dieu pour en découvrir la portée et connaître sa volonté.
NB : Danger : les sentiments dans ce cas peuvent souvent nous trahir, nous tromper et nous influencer dans la recherche de la volonté divine.
b) Les procédures de fiançailles
On distingue deux (2) méthodes
1. LA PROCEDURE D’INFORMATION DIRECTE
Elle consiste à exprimer directement à son partenaire ce que l’on ressent pour lui en vue de lui demander en fiançailles et d’attendre sa réponse.
Certains la justifient comme étant la méthode « gagne temps » de peur d’être « rasé par un autre »
NB : Danger : on se précipite souvent trop vite sans laisser à l’autre le temps de sentir le besoin des fiançailles.
* On influence souvent l’autre
* On perturbe l’autre car il n’ya souvent aucune préparation
* On est souvent humilié par la réponse de l’autre et on sort diminué.
2. LA PROCEDURE DU TEMPS DE L’OBSERVATION
Elle consiste lorsque l’on ressent de sentiments pour un frère ou une soeur à l’observer, l’approcher sans lui dire de faon immédiate ses intentions de fiançailles, mais plutôt prier que Dieu produise la réciprocité.
Dans cette procédure, on laisse les choses venir d’elles même, créant « un dit » dans « un non dit ».
Avantage : si le partenaire semble ne pas être d’accord pour l’alliance, on sort grandi car on n’a rien dit.
8) Comment connaître la volonté de Dieu dans ses fiançailles ?
La volonté de Dieu dans une alliance est fondamentale. Si Dieu vous approuve, vous êtes en paix, d’où la nécessité de connaître parfaitement sa volonté dans nos alliances matrimoniales.
Il faudrait donc éviter le phénomène courant de nos jours à savoir le phénomène « je prends, Dieu bénit ». Dieu ne marche pas ainsi et ne l’approuve pas.
(Voir Esaïe 30 : 1)
A. Les pièges à éviter
a) Ne pas confondre « le besoin du coeur » et « le désir des yeux »
Il s’agit ici de tenir compte réellement du type de partenaire dont notre coeur a besoin et ne pas se laisser influencer par ce qui frappe aux yeux (beauté, richesse, aisance…)
Il s’agit donc d’éviter des alliances « contre nature » parfois de forme juste par intérêt ou par « désir des yeux » Prov 31 : 29-30 ; I Rois 16 : 6-7 ; Cant des cant 1 : 5-6
b) Ne pas reposer ses fiançailles sur la conviction d’autrui
Il s’agit d’éviter en parlant de ses fiançailles de dire « le prophète a dit… » « L’homme de Dieu a reçu… » Mais de pouvoir dire « j’ai reçu… » Ou « je suis convaincu de… ».
C’est d’éviter de fonder l’approbation divine de ses fiançailles sur les prophéties, révélations, visions, songes et paroles des autres sans en avoir une assurance pleine et personnelle.
NB : Danger : demain, dès qu’il ya problème, au lieu de faire face pour résoudre, on commence à accuser les autres
Tirer leçon de l’histoire du jeune Prophète et du vieux Prophète :
1 Rois 13 :6-32
B. Les critères pour cerner la Volonté de Dieu
a) Les circonstances
Ce sont les circonstances qui entourent votre première rencontre et les rencontres qui suivent. Ils sont instructifs et révélateurs de l’approbation Divine.
Ils renferment également les signes ou les « toisons » que l’on pose pour voir si Dieu approuve une relation.
Gén 24 : 13-21, 50
b) La Conviction intérieure du Coeur
C’est la ferme conviction en son fort intérieur que Dieu est dans sa relation. Elle est nourrie par des révélations, appuyée par des paroles prophétiques, étayée par des songes et visions, confortée par des paroles Bibliques…
c) La Réciprocité Sentimentale,
C’est le fait que les sentiments entre les deux partenaires soient réciproques.
C’est un critère fondamental sur lequel repose la solidité amoureuse et affectionnelle du foyer demain.
LES CRITERES NON NEGOCIABLES
d) Le critère de la Parole
Dieu n’est jamais en contradiction avec sa Parole. Tes fiançailles ne peuvent donc pas être une exception. Si Dieu est dans tes fiançailles, ils doivent en tout point être conformes aux Saintes Ecritures.
Ce critère fait essentiellement référence à la nature du partenaire et à son mode de vie.
e) Le critère de l’Age
L’homme doit être nécessairement et absolument plus âgé que sa compagne.
Même si tous les autres critères cités plus haut semblent marcher, s’il s’avère que la Femme est plus âgée que l’Homme, alors Dieu n’est pas dedans.
En effet, la femme est bibliquement sortie de l’Homme et il faut qu’il en soit ainsi. Gén 2 : 12-23
9) Comment vivre ses fiançailles ?
Il faut vivre ses fiançailles dans l’honnêteté et la sincérité, sans « manger les mangues non mures ; sans manger le fruit avant qu’il ne soit mur », donc sans fornication ni flirt. Rom 13 : 13
Pour cela, il faut vivre suivant l’assertion « libre dans la bouche, mais lié des mains » Louis Palaud
Il faut vivre ses fiançailles suivant le système « CASE » à savoir :
Confiance
Amour
Sincérité
Entraide
Il faut vivre ses fiançailles de telle sorte qu’ils vous élèvent car « si tes fiançailles t’élèvent, c’est de L’Amour, mais s’ils t’abaissent, c’est une dangereuse passion » Louis Palau
B) LE MARIAGE
1) Définition
Le mariage est une union légale entre deux personnes de sexes opposés. C’est un contrat légal, formel et non révisable de partage de vie commune de deux personnes de sexes opposés. C’est une alliance bénie et indissoluble.
Le Mariage est donc une prise de décision commune et responsable, sans détour en arrière de deux sexes contraires à vivre ensemble.
NB : le Mariage est la seule Institution voire la seule chose établie avant le péché de l’humanité.
Le Mariage est donc avant le péché, il est en dehors du péché donc totalement approuvé de Dieu. Il est donc totalement en conformité avec la SAINTETE de Dieu.
Gén 1 : 26-28 ; 2 : 18-25
2) Les devoirs fondamentaux des époux dans le mariage
Dieu connaissait exactement les exigences à donner à l’homme et à la femme pour la réussite du mariage.
Il savait que la femme n’avait pas un problème d’amour mais plutôt de soumission, car le fait que les désirs se portent toujours vers son mari fait partie intégrante des “ malédictions ” du commencement. Gén 3 : 16
Par contre, le problème véritable de l’homme c’est la constante dans son amour d’où les deux exigences ci-après :
Femmes, soyez soumises à vos maris
Maris, aimez vos femmes……
(Eph 5 : 22 et 25) Eglise Internationale de la Victoire sur l’Adversité Tél : 47 69 28 08/ 08 82 50 64 E-mail : egliseeiva@yahoo.fr
3) Les langages d’Amour
Le mariage conduit donc à une vie à deux donc une création de foyer.
L’un des critères fondamentaux de réussite du Mariage et du foyer est la Communication, donc le langage.
Nous jetterons sommairement un regard sur les différents langages d’amour, entre deux partenaires.
L’Amour a ses langages. Ce sont des choses qui rendent plein « le réservoir d’amour ».
A ce propos, il faut faire la différence entre « l’Amour » et le « Sentiment d’Amour ».
Le sentiment d’amour est un sentiment comme tout autre (sentiment de peur, de crainte, de colère, de déception…). Il peut donc subir des flux, il peut changer brusquement comme tout sentiment, il peut connaître des hauts et des bas.
Mais l’Amour est « ACTION ».
Plus le réservoir d’Amour est rempli, plus le sentiment d’Amour est fort.
Si donc tu sens ton réservoir d’Amour diminuer, alors pose des actions et ton sentiment d’Amour grandira.
La pose des actions devant faire monter le réservoir d’Amour nécessite la maîtrise des langages d’Amour.
On distingue 5 langages d’Amour
1. Les paroles valorisantes
Les bonnes paroles en public sur son partenaire, les paroles de félicitation, d’honneur devant les gens ; l’appréciation de son Epouse en public, les témoignages de sa beauté, sa classe, sa particularité devant un auditoire ou lors des rencontres,…
2. Les moments de qualité
Les moments d’intimité « seul à seul », de retraite à deux. Avoir un moment seulement à deux pour causer, s’apprécier, s’aimer.
Exemple : aller en voyage à deux ; aller à un concert ; participer à une sortie détente à deux Eglise Internationale de la Victoire sur l’Adversité Tél : 47 69 28 08/ 08 82 50 64 E-mail : egliseeiva@yahoo.fr
3. Les services rendus
Le travail bien fait ; la bonne exécution des commissions et consignes par son partenaire
Exemple : un bon repas ; le lit bien dressé ; la maison entièrement rendue propre ; la cuisine totalement embellie ; les habits bien lavés et repassés,…
4. Les cadeaux et présents
Cadeaux offerts à son partenaire lors des fêtes et autres occasions ; présents réguliers ; cadeaux surprises
5. Le toucher physique et l’acte sexuel
Les caresses, les embrassades et les rapports sexuels ; le toucher physique régulier de son partenaire ; les câlins sensuels,…
NB : Chacun doit connaître le langage d’Amour de son partenaire, au risque de parler deux langages différents et de ne pas se comprendre.
Chacun doit tout faire pour rentrer dans le langage de l’autre, le corriger au besoin s’il est trop excessif après l’avoir découvert.
Que DIEU bénisse vos Fiançailles au nom de JESUS
JOYEUX MARIAGE
HEUREUX FOYER. Amen !